Le point sur l'Assemblée Générale de l'ARTB du 10 juin 2021

L’Assemblée Générale de l’ARTB s’est tenue le 10 Juin 2021. L’occasion de revenir sur les travaux en cours et les nouveaux enjeux technico-industriels et environnementaux auxquels la filière betterave-sucre française va devoir faire face

Des dossiers structurants pour l’ensemble de la filière

Au travers des nombreux projets en cours de réalisation (Instrument de Stabilisation du Revenu, Observatoire de la Durabilité, Gestion du risque sanitaire jaunisse, Ferme type betterave régionalisées, Haute Valeur Environnementale, Paiements pour Services Environnementaux,…), l’ARTB est en train de développer des outils structurants et offre une expertise technico-économique toujours plus fine pouvant bénéficier à l’ensemble de la filière française et des acteurs du secteur.

Une organisation en plein « renouveau »

C’est en ces termes que le Président de l’ARTB, Monsieur Franck SANDER, a rendu compte de la nouvelle dynamique à l’œuvre au sein de l’ARTB. « Outre les nouveaux sujets structurants sur lesquels nous travaillons, l’organisation a été renforcée par l’arrivée de nouvelles personnes au sein de l’équipe. Quant au mode de communication, il est lui aussi en plein renouveau avec le développement d’une Newsletter trimestrielle et l’ouverture très prochaine d’un compte Twitter et LinkedIn ».

Derrière ce renouveau un objectif clair : faire en sorte que l’ARTB offre un maximum de valeur ajoutée et d’expertise pour appuyer et faciliter les choix de l’ensemble des décideurs du secteur.

Des enjeux environnementaux essentiels

L’AG de l’ARTB a été également marquée par l’invitation d’intervenantes extérieures :

  • Laurence CEGEL, Directrice Réalisation chez FIVES CAIL
  • Fabienne SIGAUD, Directrice chez IMAGIN’RURAL

Découvrez ci-dessous un résumé de chaque intervention :

FIVES CAIL

L’intervention de la société FIVES CAIL a mis en évidence des enjeux portant notamment sur les questions de consommation d’énergie, de rejets de gaz à effet de serre (GES) et de traitement des eaux avant rejet.

En matière de consommation d’énergie, plusieurs leviers peuvent être activés :

  • le passage aux cours à betteraves à sec,
  • l’utilisation de chaudières à plus haute pression,
  • l’augmentation du nombre d’effets d’évaporation,
  • le séchage des pulpes à la vapeur.

Sur le volet rejets de GES, les impacts financiers diffèrent assez largement en fonction des pays considérés et de la politique climatique en vigueur dans ces pays.

L’intervention a par ailleurs présenté un comparatif entre sucrerie de betteraves et sucrerie de cannes : la canne offrant un avantage énergétique indéniable mais un inconvénient de taille en lien avec une consommation d’eau significativement supérieur à celle de la betterave.  

A la question portant sur l’utilisation des pulpes pour produire l’énergie nécessaire à la transformation des betteraves, FIVES considère que c’est envisageable dans le futur dans la mesure ou le cout des rejets de CO2 dans l’atmosphère pourrait atteindre 100€/tonne à l’avenir. FIVES CAIL a par ailleurs précisé qu’une telle évolution posait la question de la substitution des pulpes en alimentation animale.

 

IMAGIN’RURAL

L’intervention de la société IMAGIN’RURAL a porté sur la notion de « paiements aux agriculteurs pour services environnementaux ». Très concrètement, IMAGIN’RURAL a décrit plusieurs projet impliquant la mise en place de contrats entre agriculteurs et entreprises de l’aval qui - dans le cadre de leur politique RSE - souhaitent valoriser certaines actions environnementales telles que : la protection de la ressource en eau, la préservation de la biodiversité, la réduction de l’empreinte carbone.

Une piste prometteuse pour les agriculteurs concerne notamment la valorisation des zones de non-traitement et la mise en place de bandes enherbées le long des cours d’eau.

 

Télécharger le contenu des interventions en cliquant ici

 

Plus d’informations : contact@artb-france.com

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