Les démarches bas-carbone et durabilité se multiplient dans le secteur sucrier. Bien que la terminologie utilisée varie sensiblement, les efforts du secteur sont bien réels et les pratiques agricoles – d’ores et déjà durables – en évolution.
Avec plusieurs initiatives sectorielles et des approches territoriales (multi-filières) qui intègrent une rémunération financière pour les agriculteurs, la France fait office de leader européen sur le sujet.
Dans les autres EM, il s’agit encore et avant tout de collecter des données techniques et de faciliter le reporting extra-financier des groupes sans une valorisation financière bien identifiée pour les planteurs
Bien que l’évolution des pratiques agricoles soit rémunérée, la durabilité économique nécessaire pour rendre ces changements pérennes n’est pas encore suffisante.
Les orientations règlementaires de la Commission restent d’actualité malgré des assouplissements : le carbone est bien évidemment concerné mais d’autres aspects (sol, eau et biodiversité notamment) sont ou seront intégrés.